jeudi 26 février 2009

- La bataille des grimpeurs d’échelles: 10/30. Le deuxième jour





Notre ami a passé au centre une première nuit blanche. Il a tant pleuré, il ne savait pas que son sort serait ainsi : vivre avec des campagnards provenant de classes non mathématiques. Il était dans une situation bloquée et ennuyeuse. Ce qui l’a poussé à hésiter entre deux choix qui n’en ont pas un troisième. Soit qu’il fait marche arrière et retourne à la maison paternelle mais il a beaucoup peur de son père, ou bien soit qu’il accepte la nouvelle situation telle qu’elle est, mais il doit subir les conséquences qui vont sûrement surgir dans un proche futur. Mais enfin, vers l’aube il a rejeté le premier choix et a cédé au dernier choix, celui d’être stagiaire au centre de formation pendant neuf mois.

I
l n'a dormi que deux heures lorsque le moniteur le réveilla en applaudissant avec les deux mains et en criant à haute voix : c’est l’heure, réveillez-vous bande de chômeurs. Il était six heures du matin, dehors il faisait encore un ciel noir perturbé par quelques rayons rouges du soleil levant qui est juste vient d’apparaître du côté Est. Tous les stagiaires partageant le dortoir, ils étaient au nombre de huit, se sont réveillés et, grande serviette à l’une des deux mains et à l’autre main tous les produits nécessaires au soin quotidien de propreté, se sont dirigés vers la douche collective pour faire leur toilette et prendre un bain chaud indispensable pour ce début d’automne.

A
sept heures du matin, tout le monde est au réfectoire pour prendre leur petit déjeuner qui est composé d’un verre de café au lait chaud, du beurre, de la confiture d’abricot et du pain. Le système de restauration, c’est que les stagiaires prennent leurs places aux tables et automatiquement sont servis par des agents cuisiniers. Après ce petit festin, les stagiaires retournent à leurs chalets pour se munir de leurs livres et cahiers et se rendent aux classes pour étudier sous la présence d’ingénieurs déguisés en professeurs.

C
omme les cours n’ont pas encore commencé pendant ce deuxième jour, tous les stagiaires ont été invités à se rendre à un bureau, sorte d’infirmerie, en vue d’être consultés minutieusement par un médecin, qui devint par la suite, au bout de sept ans de cet évènement, ministre de la santé. Disons, après la fin de ces consultations médicales, il s’est avéré que la santé de tout le monde est parfaite et répond tout à fait aux conditions sanitaires exigées par l’administration du centre.

P
endant ce deuxième jour, les stagiaires se sont présentés entre eux et ont fait connaissance et se sont dispersés en groupe dans la vaste cour du centre. Ils proviennent de toutes les régions du pays. Ils étaient très contents et satisfaits. Pour eux c’est une grande chance qui leur a été souri d’avoir être réussi au concours d’entrée au centre sachant que par la suite ils vont travailler et gagner de l’argent pour aider leurs pauvres familles privées du minimum des conditions de la dignité.

C
e qui est remarquable dans ce centre à cette époque, c’est que l’ensemble des stagiaires sont de sexe masculin. Le sexe féminin est exclu de cet échantillon. La mentalité des dirigeants, décideurs en terme d’emploi, était archaïque et leurs raisonnements jugent que la femme ne pourra jamais exercer en tant que technicienne dans des chantiers du fait qu’elle est faible de nature. Aujourd’hui ce faux raisonnement est aboli car la plupart de ces raisonneurs sont morts, et la femme a dépassé de loin le stade de technicienne pour être nommée à la tête de grands ministères.

Aucun commentaire: