vendredi 6 février 2009

- La bataille des grimpeurs d’échelles: 08/30. Le début d’un monde étrange


Une fois descendu du train, l’enfant prit un taxi et se dirigea vers la garçonnière qu’un de ses voisins du quartier partagent avec trois autres jeunes hommes. Il n’y avait personne à la garçonnière, ses occupants sont sur les lieux de leur travail. Ils étaient tous des fonctionnaires relevant de la municipalité. Ils exerçaient le métier de surveillant de chantiers qui consiste à contrôler la conformité des constructions à usage d’habitation avec les plans établis et dressés par des architectes.

N
otre ami posa ses bagages par terre devant la porte de la garçonnière, sise au premier étage d’un ancien immeuble qui, au moment du protectorat, servait de résidence pour le commissariat de ce quartier européen où résidaient les diasporas espagnoles, portugaises et italiennes. Il a attendu jusqu’à midi dépassé d’une demie heure, et voilà son voisin qui montait l’escalier avec une autre personne, c’était l’un des occupants de ce petit appartement. Après les chaleureuses salutations avec les arrivés, le voisin invita l’enfant à pénétrer au studio.

L
a garçonnière est constituée, en plus d’un petit salon qui est en face de l’entrée principale et une chambre que les occupants utilisent comme chambre à coucher, d’une cuisine bien bricolée où récemment est implantée une étroite toilette. Les trois pièces sont alignées et cela suggère l’idée que toute cette construction n’est autre que l’architecture d’un ensemble de bureaux d’un commissariat qui a vu le jour pendant un passé lointain. Les quatre occupants du logement, avec leur entente, forment une structure familiale commune et solide malgré que leurs origines sont différentes.

A
près avoir partagé le repas avec les quatre jeunes hommes, le voisin conduit l’enfant au centre des techniciens de formation professionnelle en génie civile et le quitta en lui annonçant qu’il informa son père du lieu du centre . Vraiment, c’est un centre d’une grande superficie, collée à un fleuve et constituée d’un pavillon construit en béton armé qui servait d’habitation pour quelques stagiaires et de réfectoire pour l’ensemble des stagiaires et dix chalets en préfabriqués dispersés entre dortoirs, classes d’études et bureaux d’administration et logements pour le directeur du centre et ses collaborateurs. En plus de ces constructions, il y a un terrain de football, deux terrains de basket et d’autres emplacements conçus pour d’autres genres de sport.

A
près avoir fourni le dossier d’inscription à un agent de l’administration du centre, un moniteur, ex-stagiaire, classé parmi les trois premiers de la dernière promotion des techniciens, guida l’enfant vers l’un des quatre dortoirs réservés aux stagiaires dont le nombre ne dépassait pas cinquante adolescents. Il lui affecta un lit et toute la literie dont l’enfant en a besoin et l’informa que le dîner sera servi vers dix-neuf heures. La plupart des stagiaires furent des campagnards et provinrent de classes non mathématiques. Cette donne rendit l’enfant malheureux puisque son origine est d’une grande ville et sa formation de base est purement mathématique. Cette situation qui était pour lui catastrophique lui apparaît comme le début d’un monde étrange et fantastique qui n’exista que dans son imagination illimitée.

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