lundi 4 février 2008

- Une famille de mon village: 28/30. Attentat-suicide à la capitale économique


Comme il a été convenu, nos amis, les dix jeunes, sont arrivés en Hollande par avion. A leur arrivée, Ils ont été accueillis à l'aéroport international d'Amsterdam par un représentant de l'Institution van der Velde. Ce dernier les a amené à l'internat de cette école de tissage.

A cette école, ils ont rencontré un vieux barbu qui les a incité à faire leur devoir de prière. Après la prière, le vieux barbu leur a proféré un discours religieux se rapportant sur des idées de la patience en Islam.

C'est ainsi, que chaque soir, après la dernière prière de la journée en cours, les jeunes reçoivent quotidiennement des cours sur les méthodes efficaces de s'approcher de Dieu, de l'histoire des martyrs dans l'Islam, sur la temporalité limitée de la vie terrestre, sur les grands ennemis de l'Islam, comment les combattre et d'autres idées visant à les mettre dans le bain du terrorisme sans que les jeunes s'en rendent compte.

Une année après, les dix jeunes sont convaincus par les discours du vieux barbu. Eux aussi sont devenus des barbus. Ils sont prêts à mourir pour la cause islamique et pour l'Islam. La direction de la maffia a retenu à Amsterdam les cinq brillants, de cette promotion, en théorie pour professer la théorie criminelle à de nouveaux futurs kamikazes. Quant aux autres cinq jeunes, ils étaient envoyés comme de la marchandise à des camps d'entraînement à Afghanistan pour se transformer en bombes humaines. Une fois bien entraînés, les kamikazes retournent à leur pays d'origine pour mourir et tuer des innocents en faveur de la maffia.

D'autre part, par un beau jour du printemps, la télévision de la première chaîne nationale du pays vient d'annoncer:

"Quatre personnes ont été tuées et plus de vingt autres blessées dont sept sont dans une situation grave suite à un attentat-suicide à la capitale économique. Il s'agit d'un attentat-suicide meurtrier commis par un kamikaze au centre de la ville. Pour le moment, cet acte criminel est attribué par les autorités locales à la branche maghrébine d'Al-Qaïda".

Cet attentat-suicide a suscité l'ire de la population envers le gouvernement. On commença à sentir que l'Etat est faible, il est incapable de garantir la sécurité au peuple. Les gens simples disent que la politique gouvernementale laisse à désirer. Le pays n'a pas l'homme convenable à la place convenable. C'est l'anarchie totale qui règne. Les parlementaires ne sont pas élus à partir des urnes selon un vote démocratique et responsable. Les membres du gouvernement sont désignés sur mesure. Les responsables sont nommés à partir de manipulation se basant sur des rapports du clientélisme.

Tout ce panorama de politique générale aboutit à la décadence en creusant un profond fossé entre les pauvres et riches. Les pauvres s'appauvrissent de plus en plus, leur pouvoir d'achat deviendra négatif, leurs enfants, même diplômés de diplômes pointus, ne trouvent plus de travail, leur sort est le chômage permanent. Par contre les riches suivent un chemin de la ruée vers la richesse prohibitive, leurs enfants détiennent d'une main ferme toutes les responsabilités du pays, on les croise soit au secteur privé soit au secteur public.

Hadj Abdallah fait partie de la catégorie riche. En dépit de sa médiocre formation, il reste un élément qui fait tout et qui est partout. Ses proches n'ont pas le moindre souci d'argent, ils sont tous riches, ils mènent une vie très paisible. Et pourtant, ce parlementaire contribue à l'alimentation du pays en terrorisme. N'est-ce pas légitime d'avouer que c'est lui qui a recruté ces kamikazes qui ont reçu une formation terroriste en Afghanistan et qui ont semé la panique au sein des pauvres en s'explosant au milieu de la foule.


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