mercredi 19 novembre 2008

- La bataille des grimpeurs d’échelles: 03/30. Les livres, un capital intellectuel



Après, ce bref entretien avec sa marâtre, l’enfant la remercia de nouveau et lui rassura qu’il compte énormément sur son assistance, surtout en ce moment difficile qui demande pas mal d'argent nécessaire pour le voyage et pour l'achat de quelques habits modestes. Puis, en dépit, qu’il fut malade, quitta le foyer paternel en vue de rencontrer son unique ami, qu’il appelle l’ami de la misère puisque ce dernier mène aussi une vie maudite avec une belle-mère suite au décès de sa mère.

Les deux amis se rencontrèrent, et le premier annonça la nouvelle au second :
- Devines ce que je vais te dire ?
- Tu vas me dire quoi ? Questionna le second avec un ton curieux,
- J’ai réussi au concours d’entrée à l’Ecole Professionnelle de Génie Civil ! La rentrée sera la semaine prochaine et je t’ai contacté pour te dire au revoir, rétorqua le premier en souriant,
- Mes félicitations ! Et bonne réussite, répondit le second en l’étreignant,
- Merci mon ami, répliqua le premier,
- Bravo ! D’ailleurs c’est le seul concours à lequel tu t’es présenté au mois de juillet, confirma le second en signe de lui prouver qu’il suit méticuleusement de près les soucis de son ami,
- Ecoutes mon ami, je vais te demander une chose, elle est pour moi très importante, dit le premier,
- Oui, je t’écoute, rétorqua le second,
- Avant de partir, je vais te confier un certain nombre de mes livres, ils représentent, pour moi, un capital intellectuel très important, tu vas les garder chez toi, jusqu’à mon retour, et tu me les remettras dans leur intégralité, demanda le premier,
- Mon ami, comptes beaucoup sur moi, tes livres seront gardés, chez moi, sains et saufs, jusqu’à ton retour, assura le second,

Puis, les deux amis se sont salués en s’embrassant et se quittèrent.

L’enfant liait une amitié sincère avec ces livres. Pendant ses moments de loisir et ses heures d’oisiveté, il les lit et les relit savoureusement. C’est grâce à eux qu’il a forgé une connaissance qui tend à être approfondie dans le monde de l’intellectualisme. En général, ces livres sont destinés à une lecture séquentielle ou aussi affectés à un usage de référence. Ils étaient au nombre de quarante, ils constituèrent en plus des dictionnaires et des romans en arabe et en français, des livres des cours de mathématiques, de physique, de dessin industriel, d’anglais……

Cependant, il y a lieu d’affirmer que pendant cette époque là, la culture générale ne se limite pas seulement aux cours officiels programmés pour les classes. Ainsi, la lecture chez les jeunes lycéens, était axée sur la littérature arabe égyptienne et en particulier sur celle des écrivains de la période après-renaissance arabe tels que Ahmed Chawqi, Hafid Ibrahim, Taha Houssein, Mahmoud Abbès Al Aqad, Mustapha Lotfi Al Manfalouti, Salama Moussa, Naguib Mahfouz, Youssef Sbaî, Ihssane AbdelQadousse et autres.

Par contre, la lecture française s’est articulée sur la littérature française du XIXe siècle, à savoir le romantisme, le réalisme, le naturalisme ou le symbolisme, particulièrement dans le domaine de la poésie (avec Alphonse de Lamartine, Alfred Comte de Vigny, Alfred de Musset, Victor Hugo, Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Paul Verlaine, Etienne dit Stéphane Mallarmé...), comme dans le domaine du roman, (avec Henri Beyle dit Stendhal, Honoré de Balzac, Alexandre Dumas, Victor Hugo, Gustave Flaubert, Emile Zola, Guy de Mauppassant, Jules Verne...) et dans une moindre mesure au théâtre avec le drame romantique et ses épigones (avec Alfred de Musset, Victor Hugo, Edmond Rostand...).

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