mercredi 12 novembre 2008

- La bataille des grimpeurs d’échelles: 01/30. De la maladie à la guérison



On est à la fin du mois de septembre, c’était le début de l’automne. Notre ami, d’une taille d’un mètre soixante douze, pesait à peine cinquante six kilogrammes, était un chétif adolescent. Il est moins robuste que ses amis, voisins du quartier où il réside ou ses collègues du lycée où il poursuit ses cours de classe de sciences mathématiques. Malgré qu’il ait un âge ne dépassant pas les seize ans, ses problèmes, au fil des jours, s’accentuent exponentiellement avec sa famille et en particulier ses rapports avec son père, qui était auparavant son unique soutien, se détériorent d'une manière catastrophique.

Ce matin, il est cloué au lit suite à des maux de têtes avec un léger tremblement de tout le corps, accompagné d'une sensation de froid et de malaise physique. Sa gorge est irritée, il est victime d’une angine puisqu’il en sentait une inflammation aiguë, d’une déglutition douloureuse et difficile, il n’arrive même pas à avaler l’eau. Le grand malheur, c’est qu’il n’a pas d’argent de poche pour faire face à cette subite maladie soit en consultant un médecin ou soit en s’adressant à une pharmacie pour se procurer les médicaments de première nécessité.

Disons, que dans cet état critique de santé, l’enfant s’allongeait sur son lit à la recherche d’une guérison probable ou introuvable. Mais quelques coups de poing, frappés à la porte principale de la maison paternelle, annoncèrent l’arrivée du facteur qui criait, à haute voix, "c’est le facteur ! ". L’enfant, qui était au premier étage, a descendu les escaliers lentement pour voir sur la terrasse du rez-de-chaussée une enveloppe jetée par le facteur qui vient de quitter les lieux.

Cette lettre, lui a été adressée par une école qui l’invitait à la rejoindre d’urgence pour poursuivre une formation professionnelle de neuf mois consécutifs en vue de subir un stage réservé à de futurs techniciens en matière de génie civil. Ah oui, il se rappelle, qu’en juillet dernier, il a passé un examen d’entrée à cette école où plusieurs épreuves ont été destinées à évaluer les connaissances et les aptitudes des candidats qui se sont présentés à ce concours.

Ladite lettre lui a fait oublié sa maladie et la fait guérir sans avoir recours à un médicament bien déterminé par un médecin confirmé. C’était pour lui l’équivalent d’un médicament psychologique pour le traitement de l’angine. Pour lui, cette lettre est le commencement d’une nouvelle ère de vie pleine de roses et d’horizons positifs. C’est fini la vie perturbée par les engueulements successifs d’un père sans pitié, par l’emmerdement, sans motif, d’une marâtre favorisant ses propres enfants à lui et par la présence inutile des demi-frères et demi-soeurs nuisibles. En un mot, c’est à la fois, la fin de la soumission paternelle et aussi l’entrée à la vie active par sa grande porte, c’est la guérison dans tous ses sens.

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