vendredi 4 janvier 2008

- Le sens du bon chemin : de l’orgueil à la modestie



Un vers dit qu’un ver vert se dirige vers un verre.

Il ne s’agit pas d’un cours de français sur les homonymes, ce n’est pas notre sujet. Mais il s’agit de la leçon d’éthique qu’on peut tirer du comportement du ver à soie qui est vêtu en habit d’Adam.

Le fil de soie naturelle est répandu dans le monde entier, les tisserands le transforment en habit pour les riches et notre pauvre ver restera nu toute sa vie.
On constate qu’à travers la nature, l’homme peut apprendre beaucoup de lois naturelles qui peuvent être transformées en lois positives organisant ainsi le comportement idéal de l’humanité.

Le canal de la conscience morale nous amène à tirer une leçon : le ver à soie est modeste. Il produit de la soie et la donne à ceux qui ne la produisent pas, il est nu et ils sont vêtus. Il s’abaisse et celui qui s’abaissera s’élèvera, ils se vantent et celui qui se vantera s’avilira car il surestime sa propre valeur.

Donc, en pratique, qu’est-ce qu’est la modestie ?

Eric Jean-Loic Breton, a eu une expérience, affirme : "La modestie est pour moi, un défaut. Lorsque j'étais modeste, je doutais, et je me laissais intimider. Je n'ai pas remarqué, mes énormes qualités et mes dons. J'estime qu'il faut avoir confiance en soi, pour avoir confiance en soi, il faut se considérer comme le meilleur. Si l'on est modeste, on ne peut pas découvrir, ses énormes capacités et ses nombreux dons cachés."

Il est convaincu que la modestie est une faiblesse, elle a dissimulé ses atouts positifs. Pour qu’il soit meilleur que les autres, il doit la délaisser, il a l’autre choix : l’orgueil. Peut-être que ce monsieur a raison car il a été insulté au moment où il était modeste. Mais il doit penser et parler de soi-même sans orgueil car ce vice vient toujours de l’ignorance.

Par contre l’écrivain français Georges Poulot Perrot (1923-1978) avait dit dans "ses papiers collés" qu’"il y a pire que la modestie, c’est la peur de l’orgueil".
L’homme qui est de nature orgueilleux, parviendra-t-il à être modeste?

D’ailleurs, dans son oeuvre: "Le rire: essai sur la signification du comique", le philosophe français Henri Bergson (1859-1941), Prix Nobel de littérature en 1927 a écrit sur la vraie modestie: "La modestie vraie ne peut être qu'une méditation sur la vanité. Elle naît du spectacle des erreurs d'autrui et de la crainte de s'égarer soi-même."

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